Rudolf Steiner (1861-1925) apporte à la science moderne des éléments
indispensables en y rajoutant toutes les dimensions possibles ainsi que
des méthodes susceptibles d’explorer les domaines et les réalités
suprasensoriels-spirituels. Il appelle « anthroposophie » ou science de
l’esprit cette science capable de relever le défi inédit du
matérialisme, cette funeste impasse vers laquelle se précipite
aujourd’hui l’humanité.La science de l’esprit selon R. Steiner est bien
autre chose qu’une simple théorie. Sa fécondité se montre dans divers
domaines de la vie, qu’il a « régénérés »: éducation, médecine, arts,
religion, agriculture et jusqu’à la tripolarisation de l’organisme
social, dont la vitalité vient de trois dynamismes fondamentaux: la
culture (toute créativité), le droit (législation…) et l’économie, qui
doivent rester autonomes et se stimuler mutuellement en harmonie et
équilibre.
La civilisation contemporaine n’en tient guère compte et l’ignore, sans
doute parce que celui qui adhère se voit tôt ou tard mis en demeure de
choisir entre pourvoir et humanité, entre argent et spiritualité. C’est
précisément dans ce choix que se vit l’expérience personnelle de la
liberté à laquelle tout humain aspire, liberté à la portée de chacun en
vertu du message chrétien bimillénaire, fondamental.
Selon sa nature propre, la science de l’esprit ne saurait devenir ni
phénomène de masse ni élitisme. Seul l’individu peut se l’approprier du
fait de sa liberté. Et d’autre part, peut importe de quelle classe
sociale, de quel peuple, de quelle religion cet individu tient ses
racines.
Fernand Kochert (d’après Pietro Archiati)
N.B. La société anthroposophique est ouverte, étant société publique, à toute personne sans considération de nationalité, ni de religion, ni de niveau social, ni d’orientation philosophique ou artistique.
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